J’aime le mois de janvier
Pourquoi n’en parle-t-on jamais
Tous les compliments
Vont au Noël Blanc
À la chaleur de l’été
À la douceur de mai
Mais jamais
Au mois de janvier
J’aime le mois de janvier
Pour son soleil ressuscité
Pour la lumière retrouvée
Degré par degré, petit à petit
Comme un enfant qui se construit
L’année débute en beauté
Quand sonne le mois de janvier
J’aime le mois de janvier
C’est pas que je n’aime pas octobre
Et ses splendeurs mordorées
Mais ne me jetez pas l’opprobre
Ces quelques minutes grappillées
Chaque jour un peu plus sur la nuit
Me sortent de ma léthargie
J’aime le mois de janvier
J’aime le mois de janvier
À chaque année renouvelée
La promesse d’un futur meilleur
Comble ma nature de rêveur
Je n’attends rien de ce premier mois
D’autre qu’un léger émoi
Et moi j’aime le mois de janvier
J’aime le mois de janvier
De circonstance, non? Celle-ci doit dater d'il y a 10-15 ans... Et c'est vrai que je guette chaque année ce retour vers la lumière.
RépondreSupprimerC’est vrai que ce serait un bon texte de chanson. Tu n’as plus qu’à faire la musique. C’est sympa, guilleret, amusant (ce concours railleur entre les mois de l’année).
RépondreSupprimerJe garde une frustration (mais c’est mon côté vieille France cacochyme) : la métrique inégale. Mais c’est totalement indéfendable en l’occurrence puisque tout ça coule de source quand on le dit tout haut.
C'est bien, la vieille France cacochyme, mais il faut pouvoir assumer. Mes quelques tentatives pour allier la rime à la métrique n'ont guère donné que des résultats peu compatibles avec l'idée que je me fais de la poésie. Et j'ai un sens aigu du ridicule, donc...
Supprimer