vendredi 14 décembre 2012

oulipique et calligramme


Ris !
L’été,
Il te réchauffe.
Et tes vieux rhumatismes,
Ils s’envolent au loin.
Comme Icare au soleil, ils meurent.
La vie renait en toi comme jamais.
Chacun de tes membres est une branche nouvelle,
Tu sens leur force pleine de sève.
Tes pieds plantés dans la glaise,
Tu les en as arrachés.
Tu cours, tu proclames 
Face au ciel :
« Ambulo, ergo
Sum. »