Ris !
L’été,
Il te réchauffe.
Et tes vieux rhumatismes,
Ils s’envolent au loin.
Comme Icare au soleil, ils
meurent.
La vie renait en toi comme
jamais.
Chacun de tes membres est une
branche nouvelle,
Tu
sens leur force pleine de sève.
Tes
pieds plantés dans la glaise,
Tu
les en as arrachés.
Tu
cours, tu proclames
Face
au ciel :
« Ambulo,
ergo
Sum. »
C'est bizarre comme je suis réticent à publier certains textes, trop "1er degré" ou trop marqués à mes yeux du sceau de " l'exercice d'atelier". C'est le cas de celui-ci; contrainte oulipienne par excellence: à chaque ligne un mot de plus pour arriver à huit maximum et redescendre vers un. Idéalement, il faut que chaque ligne ait un sens. Finalement, ce petit "poème" tient la route, je trouve. Alors je vous le livre plus d'un an après l'avoir écrit.
RépondreSupprimerEt tu as bien raison de le publier.
RépondreSupprimerMeilleurs voeux d'écriture pour 2013 Robert!